La société française Sparrow, éditeur d’un client mail sur les plateformes OS X et IOS vient de se faire racheter par le géant américain Google.

La startup parisienne Sparrow, a l’origine d’un logiciel et d’une application de messagerie pour l’univers Apple, vient d’annoncer ce samedi 21 juillet son rachat par Google.
En effet, on pouvait lire en anglais sur le site de la société « Nous sommes ravis d’annoncer que Sparrow a été racheté par Google ».
Cette jeune pousse française a été créée par Viet Hoa Dinh, un ancien d’Apple passé par la l’éditeur d’application mobile Visuamobile, et par Dominique Leca également passé par Visuamobile.

Sparrow s’était fait remarquer des analystes par un client mail innovant tant sur les plans visuels que techniques et ce dans univers ou l’innovation était ces dernières années singulièrement réduite.

Sparrow s’était également fait remarquer par la qualité des parrains qui l’avaient porté sur les fonds baptismaux. On comptait parmi les soutiens financiers de la première heure le fonds Kima Venture cofondé par Xavier Niel qui avait investi 200 000 euros.

L’application était pour le moment uniquement disponible sur Mac et iPhone, des versions pour iPad et pour Android étaient attendues.
Des versions qui ne verront jamais le jour, puisque selon une pratique courante dans la Silicon Valley, ce n’est pas vraiment le logiciel Sparrow que Google a racheté, mais le savoir-faire de l’équipe.
En effet, Sparrow indiquait de son coté «Nous rejoignons l’équipe Gmail pour mettre en oeuvre une vision plus vaste, à laquelle nous pensons pouvoir mieux arriver avec Google» tandis qu’un porte-parole de Google précisait «Nous nous réjouissons de faire venir (les employés de Sparrow) dans l’équipe Gmail, où ils travailleront sur de nouveaux projets».

Si l’application avait fait l’unanimité sur les plans techniques et fonctionnels, sur le plan du modèle économique l’horizon semblait moins dégagé.
Selon le Figaro, la société a conquis 150 000 clients sur Mac en 2011 et affichait 750 000 euros de CA. Le chiffre n’est pas connu pour 2012.

De fait, si officiellement aucun chiffre n’est annoncé pour l’acquisition, le montant de 20,5 millions d’euros avancé par le site américain The Verge représente une opportunité de sortie plus qu’honorable que les fonds de capital-risque présents au capital n’ont pas manquée de prendre.

Il n’en reste pas moins que les observateurs ne manqueront pas de noter que c’est encore une nouvelle start-up française qui sort de l’écosystème digital franco-français.

Quelle sera la prochaine ?