Le groupe TRS s’appuie sur sa filiale IVM pour élargir son périmètre de compétence sur la région Ouest et ouvre un centre technique à Rennes. Sur le plan national, une croissance externe est envisagée.

 

Basé à Cherbourg, IVM jouissait d’une certaine autonomie au sein du groupe TRS dont il faisait partie depuis 2002. Aujourd’hui, la filiale normande, qui compte une vingtaine de personnes, adopte la raison sociale de sa maison mère et élargit son périmètre de compétence, limité jusqu’à présent au déploiement de postes de travail, aux serveurs et aux services associés, notamment l’infogérance.

« Nous profitons à notre tour du rapprochement intervenu entre TRS et Artelcom pour nous intéresser à la liaison entre le poste de travail et la téléphonie. Nous pouvons ainsi déployer l’ensemble des services du groupe dans la région grand Ouest », commente Christophe Fessenmeyer, directeur régional des ventes.

 

Ce changement de périmètre nécessite un élargissement des compétences. « Nous pouvons nous appuyer sur le savoir-faire du groupe TRS pour mettre en place un plan de formation technique en interne, notamment sur les plate-formes Avaya, Nortel ou Alcatel-Lucent. Nous allons également recruter en région des profils d’ingénieurs,de commerciaux et de techniciens dont certains rejoindront le centre de compétences techniques que nous ouvrons à Rennes. Celui-ci prendra en charge la maintenance des équipements téléphoniques pour une zone région couvrant la Bretagne et la Normandie. Le groupe se donne les moyens de sa réussite », poursuit notre interlocuteur.

 

Croissance internet et externe

 

Malgré la crise, TRS Région Ouest ambitionne une croissance de 30% par an. « Ce n’est pas un objectif démesuré dans la mesure où nous avons un portefeuille de clients institutionnels tels que des mairies et l’Education Nationale, de grands comptes et de PME/PMI qui nous font confiance. D’autre part le groupe a obtenu la certification de groupes comme Avaya. On ne se bouscule pas trop sur ce créneau. Le deal n’est pas si difficile que cela, même s’il faut convenir qu’il y a malgré tout une concurrence locale », conclut Christophe Fessenmeyer.

 

En pleine réorganisation (il a changé de direction en 2008), le groupe TR Services devrait poursuivre son expansion. Une expansion qui passera probablement par de la croissance externe. Affaire à suivre donc.