Le Syntec Numérique vient de faire paraître avec EY la 3e édition de son top 250 des éditeurs de logiciels français. Une édition marquée par la forte croissance du CA global (+12%) du panel.
Pour réaliser ce top 250, EY (ex-Ernst&Young) s’est appuyé sur un panel de 330 éditeurs de logiciels français. Leur chiffre d’affaires cumulé a atteint 8,1 milliards d’euros en 2012, en croissance de 12% par rapport à 2011. Une croissance forte comparée au +1,9% du marché de l’édition français (y compris les éditeurs internationaux).Pour 2013, EY anticipe une hausse de 10% des revenus du panel.
À noter que ce sont les 18 éditeurs orientés jeux et particuliers qui tirent la croissance vers le haut avec une progression 17%, tandis que les éditeurs dits horizontaux ne font que de 6% de mieux. Les 174 éditeurs sectoriels (verticaux) affichent une progression de 13%.
Près des deux tiers du chiffre d’affaires global (62%) restent concentrés sur les 5% des éditeurs réalisant plus 100 M€ de chiffre d’affaires, la part des éditeurs dont le chiffre d’affaires est compris entre 10 et 50 M€ est passée de 23% en 2011 à 33% en 2012. Et la croissance des éditeurs de moins de 10 M€ est proche de celle des éditeurs dépassant les 100 M€ (+10% contre +14%). Sur deux ans, elle est même supérieure.
Les éditeurs français sont également créateurs d’emplois : l’effectif total a progressé de 10% entre 2010 et 2012 et dépasse désormais les 50.000 personnes. À noter que les effectifs des éditeurs dits horizontaux sont restés quasiment stables. Et 69% prévoient d’augmenter encore leurs effectifs cette année.
Les dépenses de R&D ont représenté 20% du chiffre d’affaires des éditeurs de moins de 50 M€ et 13% de celui des éditeurs de plus de 50 M€. Le montant global dépensé en R&D avoisine le milliard d’euros.
Les éditeurs du top 250 sont segmentés en trois classements : le classement Or, qui distingue les 10 premiers de chaque catégorie (sectoriels, horizontaux et jeux/particuliers) ; le classement argent, qui distingue les 50 premiers du classement général et le classement bronze, pour le top 250 proprement dit.
