On connait le phénomène de l’Open data. Les collectivités territoriales ou les entreprises publiques peuvent mettre leurs données à disposition des développeurs. En lançant PSA for developer, le groupe PSA procède de même avec la différence que les données sont attachées au véhicule et à son propriétaire et que donc l’ouverture des données doit passer par son consentement.

« Après avoir lancé avec succès des hackathon, nous avons décidé d’ouvrir la plate-forme PSA for developer qui sera active jusqu’à la fin de l’année ». Et si l’expérience s’avère concluante, nous lancerons une deuxième vague, explique Thomas Quartier, Head of Connected Service Development & Operation Department chez PSA Peugeot Citroen. Des petits boitiers seront intégrés dans chaque véhicule et pourront transmettre une dizaine de données de base telles que la géolocalisation, le kilométrage, l’état de pièces essentielles de la voiture comme le moteur qui peuvent être transmises et collectées avec l’accord des propriétaires des voitures.

PSA propose donc ce programme mis en place à partir des API PSA Groupe et IBM Bluemix comme plateforme de développement. C’est donc aux développeurs d’imaginer de nouveaux services à partir de ces données, de les concevoir et éventuellement de la valoriser. Des applications pour les gestionnaires de flottes de véhicules pourront être les premières cibles.

Dans un premier temps, les thèmes ouverts par PSA sont d’abord « Voiture, Santé, Bien-être » et la « voiture dans la ville ». La navigation au sein du portail des API permettra aux développeurs de comprendre les conditions d’accès, la nature et le type des données, les cadences de rafraîchissement…

Thomas Quartier indique que PSA s’est lancé dans la voiture dès 2008 et a développé les premiers services destinés à améliorer la maintenance, la durée de vie des véhicules, des services bancaires… Mais historiquement nous fabriquons des voitures pas des données d’où la nécessité de faire à des développeurs. Ces derniers peuvent des individus dans le cadre de startups ou de grandes entreprises. Ce programme est pour l’heure plutôt expérimental « car nous sommes encore dans une phase d’apprentissage ».

 

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