Après 22 M€ en 2011, l’opérateur alternatif devrait afficher environ 29 M€ de chiffre d’affaires au titre de l’exercice 2012, soit près de 30% de croissance. Et la rentabilité nette devrait rester comprise entre 7% et 10%.

Désormais à la tête de deux centres d’hébergement en région parisienne et de cinq en régions (d’une surface de 250 à 500 m2 chacun), l’opérateur entend poursuivre son déploiement cette année en ajoutant trois sites en province et un en Ile-de-France.

Un rythme qui, s’il est tenu, mettrait la société en avance sur son objectif initial d’une quinzaine de sites ouverts à l’horizon 2015. « Nous pensons dévoiler les deux premiers sites très prochainement », glisse Didier Soucheyre, son président.

Celui-ci prévoit en outre le raccordement de trois à cinq points de collecte régionaux supplémentaires cette année, s’ajoutant aux onze qui fonctionnent déjà. Des investissements qui devraient contribuer à maintenir la croissance de la société au-dessus de 20% cette année.

Une croissance qui devrait rester à ces étiages élevés au cours des prochaines années grâce notamment à l’essor des usages liés à l’e-santé, estime le président de Neo Télécoms. Convaincu d’avoir pris une avance déterminante sur ce marché émergent, il ne serait pas surpris de devenir un interlocuteur des futurs champions nationaux de l’infrastructure à la demande que sont Cloudwatt et Numergy, qui chercheront tôt ou tard à développer leurs capacités d’hébergement de proximité.