En moins de deux ans, l’opérateur alternatif est parvenu à mettre en service pas moins de cinq centres d’hébergement régionaux, représentant une surface cumulée de 1.400 m2. Il compte en exploiter à terme une douzaine.
L’opérateur alternatif Neo Télécoms ouvrira le 15 mai à Besançon, son cinquième centre d’hébergement neutre régional. Construit en joint-venture avec l’hébergeur niçois Euclyde, ce centre sera installé dans un bâtiment de 500 m2 et disposera d’une capacité de 350 m2 de salles machines. De type Tier III+, il offrira une puissance de 4 kVA par rack et un PUE inférieur à 1,3. Ouvert à tous les opérateurs, il sera relié à la boucle 10 Gbps de Neo Telecoms ainsi qu’à « Lumière », le réseau de la communauté d’agglomérations du grand Besançon.
L’opérateur est déjà propriétaire (ou copropriétaire) de quatre centres : deux qu’il exploite conjointement avec le Groupe Arcan à Metz et Nancy (150 m2) depuis 2010, un à Toulouse (500 m2) qu’il a ouvert en septembre dernier et un à Montpellier (400 m2) qu’il a hérité du rachat en décembre de l’opérateur alternatif MIT.
Ces investissements s’inscrivent dans une volonté de diversification amorcée il y a un peu plus d’un an qui doit conduire la société à ouvrir en moins de quatre annnées une douzaine de centres d’hébergements répartis sur l’ensemble du territoire. Une stratégie à laquelle l’opérateur avait initialement prévu de consacrer dix millions d’euros d’investissements mais qui devrait finalement en nécessiter plus de quinze, selon son président Didier Soucheyre.
Deuxième opérateur IP national derrière France Télécom, Néo Télécoms espère via la construction de ces centres d’hébergement en régions favoriser l’émergence d’un écosystème local d’hébergeurs et de fournisseurs de services en ligne haut débit en leur donnant accès à de grosses volumétrie de trafic à un prix proche de ceux pratiqués en région parisienne.
La société, qui vient a terminé son exercice 2011 sur un chiffre d’affaires de plus de 22 M€ en croissance de 20%, espère grâce à cette stratégie maintenir son rythme de croissance autour de 20% cette année.