Malgré une forte pression sur les prix, la SSII a plutôt bien résisté à la crise grâce à ses activités très spécialisées. Le rachat d’Isartis a également été bénéfique. La croissance externe est d’actualité.

Micropole-Univers a réalisé en 2009 un résultat opérationnel courant de 3,6 millions d’euros, soit 3,8% du chiffre d’affaires. De son côté, le résultat opérationnel courant affiche un recul de 16% par rapport aux 4,3 millions d’euros réalisés en 2008.

Le chiffre d’affaires (94,2 millions d’euros), en progression de 2% par rapport à l’exercice précédent, conduit à un résultat opérationnel de 3 millions d’euros. Quand au résultat net, il s’est maintenu à 2,7 millions d’euros, soit quasiment au même niveau qu’en 2008, principalement en raison de la diminution du coût de l’endettement qui a été divisé par trois sur la période.

Les fonds propres s’élèvent à 53,1 millions d’euros et l’endettement net est de 1,1 millions d’euros contre 2,3 millions l’année précédente. Micropole-Univers dispose d’une trésorerie de 16,2 millions d’euros, son activité opérationnelle ayant généré un flux de trésorerie de près de 2,4 millions d’euros.

De surcroît, la levée de 8 millions d’euros sous forme d’Obsaar en décembre 2009 permet au groupe de disposer du financement nécessaire à des opérations de croissance externe. En parallèle, un programme de rachat d’actions a été initié début 2010 afin « de soutenir le résultat net par action futur en cas d’exercice des dilutions potentielles existantes ».

Dans l’ensemble, les différentes offres de la SSII ont plutôt bien résisté à la crise. C’est notamment le cas pour l’activité Web et IT, au travers de la filiale Cross Systems, et de l’ERP dont l’activité a été renforcée par le rachat d’Isartis. Cette société a d’ailleurs enregistré une croissance de 62% depuis son intégration. L’activité Formation a de son côté connu une progression de 10%.

 

En revanche, la BI – qui représente près de 50% de l’activité du groupe – a enregistré un léger recul en 2009 avant de connaître un rebond en fin d’année. Sur le plan régional, l’agence Rhône-Alpes a vu son activité progresser de plus de 16%.

Pour 2010, la SSII souffre toujours d’une pression sur les prix pouvant conduire à des baisses de tarif de l’ordre de 2 à 3%. En revanche, le taux d’utilisation de ses équipes est revenu à des niveaux normaux, voire élevés pour certaines ressources. Ses activités dans des secteurs considérés comme porteurs (banque/assurance, secteur public, énergie…), de nouvelles offres (SI durable, BI étendue…), ainsi que ses solutions à forte valeur ajoutée lui permettent cependant d’envisager à une croissance supérieure à celle de 2009 ainsi qu’une augmentation de ses marges.

La croissance à l’étranger reste une priorité pour la société qui affirme étudier plusieurs dossiers, en particulier en Suisse alémanique et en Allemagne.