Où s’arrêtera Lenovo ? Le fabricant chinois a annoncé pour son premier trimestre fiscal 2014, clôt le 30 juin, un chiffre d’affaires en hausse de 9,7% à 8,8 milliards de dollars, ce qui n’est déjà pas si mal par les temps qui courent , mais surtout un bénéfice de 174 millions de dollars, en hausse de 23% par rapport aux 141,4 millions de dollars engrangés un an plus tôt.
La société cartonne actuellement sur tous les plans. Même sur celui des PC. Malgré la morosité du secteur, qui se traduit pour lui par une stagnation des ventes, le fabricant s’est emparé de la première place mondiale au cours du deuxième trimestre, détrônant ainsi HP. Si l’on en croit IDC et Gartner. il détient désormais une part de marché de 16,7% contre 16,4% pour la firme de Palo Alto. Cela représente pour Lenovo 1,7 point de plus qu’un an auparavant. Les ventes de PC portables, qui pèsent 52% des ventes de PC du constructeur, ont même réussi à progresser de 4,7% à 4,5 milliards de dollars.
Avec 28% du chiffre d’affaires et 12,6 millions d’unités écoulées, les PC demeurent encore le principal pourvoyeur de devises de la société. Cela dit, le secteur le plus prometteur est aujourd’hui celui de la mobilité (Mobile Internet Digital Home) qui rassemble notamment les smartphones et les tablettes, et qui a vu son chiffre d’affaires bondir à 1,2 milliards de dollars au cours du trimestre, soit 14% du CA total.
Selon la société, les ventes de smartphones et de tablettes ont grimpé de 105% au cours du trimestre. La progression est particulièrement spectaculaire pour les smartphones en Chine. Ceux-ci enregistrent un bond de 121% permettant au fabricant de se maintenir à la deuxième place sur son marché domestique.
Dans un communiqué Lenovo précise qu’il va désormais écouler ses smartphones en Malaisie, aux Emirats Arabes Unis, en Arabie Saoudite et en Thaîlande. Il s’agit de marchés porteurs et donc très convoités.
En ce qui concerne les tablettes, les ventes mondiales ont quasiment été multipliées par trois en un an.
La fabricant chinois, qui a repris ses négociations avec IBM pour le rachat de la division serveurs de ce dernier, pourrait si l’on en croit certaines rumeurs désormais s’intéresser à BlackBerry. On voit mal toutefois les autorités américaines et canadiennes autoriser une opération qui mettrait de facto le système de messagerie sécurisé du fabricant de Waterloo dans des mains chinoises.