Le consortium DAVFI, qui regroupe le laboratoire de cryptologie et de virologie opérationnelles de l’école d’ingénieurs ESIEA basé à Laval, l’éditeur Qosmos, la société de conseil spécialisée dans l’open source Teclib, 

 

l’hébergeur et fournisseurs d’applications IP sécurisées Nov’IT et le spécialiste du secteur de la défense navale DCNS Research, a annoncé la sortie prochaine d’un module de sécurité Android pour tablettes, smartphones et PC. Cette première brique du projet d’antivirus souverain qui devrait voir le jour en 2014 sera livrée le 15 novembre prochain à l’occasion de la conférence Ground Zero Summit qui se tiendra à New Delhi, afin d’être testée et analysée par la communauté hacker internationale.

La solution va plus loin qu’une simple application de sécurité puisqu’elle intègre la sécurité antimalware, le chiffrement bas niveau du système et des données ainsi que le chiffrement de la voix et des SMS. Son système a en outre été renforcé pour résister aux attaques physiques.

Le modèle DAVFI Android,basé sur le contrôle d’intégrité de chaque application, s’accompagne d’une librairie d’environ 500 applications certifiées. Toute application non validée ne pourra donc être installée sur les équipements sécurisés, ce qui pourra gêner les utilisateurs habitués à tester jeux et applications dès leur sortie.

La version Android sera téléchargeable via le site : davfi.fr. Les versions MS-Windows et GNU/Linux devraient voir le jour avant la date butoir d’octobre 2014.

« Nous sommes confiants dans le très haut niveau de sécurité de DAVFI Android car nous avons pu formellement démontrer qu’il résistait à toutes les attaques connues, notamment par accès physiques au mobile, et nous souhaitons aussi avoir une expertise extérieure sans limite, la seule qui puisse conforter notre certitude. Nous allons donc livrer notre démonstrateur à la communauté hacker international », précise dans un communiqué Éric Filiol, directeur du laboratoire de Cryptologie et de Virologie Opérationnelles de l’ESIEA, qui porte le projet. Ou plutôt qui le portait puisque ce dernier vient d’être cédé à Nov’IT, où il poursuivra son développement et sa commercialisation. 

Rappelons que le projet open source DAVFI a été initié en 2010 dans le cadre des Investissements d’Avenir. Il a disposé à cette effet d’une enveloppe de 5,5 millions d’euros.