On connaît l’adage qui veut que le cordonnier soit le plus mal chaussé. Bien qu’évoquant un métier en voie de disparition, la formule est toujours d’actualité. Et notamment chez Oracle, du moins si l’on en croit le

blog de la CFDT Cadres de l’éditeur.

« Alors que la force de frappe du marketing et des forces commerciales d’Oracle est particulièrement impressionnante pour évangéliser avec une conviction sans pareille les concepts de « cloud computing », de « universal content management », de « backup solutions lowest cost of ownership » , l’image dans l’arrière boutique est particulièrement peu flatteuse », peut-on y lire.

Et les auteurs du libelle de se plaindre de l’ absence de procédure de sauvegarde automatique et/ou cloud des postes de travail, de l’achat de ressources cloud par carte de crédit chez Amazon (pour les business units les plus riches) ainsi que de la dispersion, qualifiée d’incroyable, de ressources documentaires stratégiques regroupées par petits groupes de travail « amenés à sombrer dans l’oubli avec les départs des salariés abonnés à ces groupes. »


Le syndicat fustige encore une informatique éloignée des utilisateurs et des préoccupations du terrain, ainsi qu’une inertie managériale totale. Propos qui ont provoqué un débat où il est question de « moyens mis en oeuvre avant les procédures. » Lesquelles procédures semblent se faire attendre.