Le numéro un de la distribution IT en France a terminé son exercice 2010-2011 fin mars sur un chiffre d’affaires de 800 M€ en croissance de 21%. Les six premiers mois de l’exercice en cours seraient dans la même dynamique.


SCC France continue de gagner des parts de marché. Selon son directeur général adjoint Didier Lejeune, la filiale française de la société de distribution et de services IT britannique a ainsi terminé son exercice 2010-2011 (clos le 31 mars) sur une croissance de 21%, à plus de 800 M€. L’activité distribution a ainsi progressé de 23% pour atteindre les 600 M€ de facturations (dont la moitié d’infrastructures et de produits valeur), les services ont cru de 20% pour dépasser les 120 M€ et le financement a atteint 80 M€ (+15%). La marge opérationnelle a progressé dans les mêmes proportions.

Une croissance record que le numéro un français de la distribution IT est parvenu à maintenir sur son premier semestre fiscal 2011-2012, toujours selon Didier Lejeune. Ses ventes de produits sont en progression de 21% et celles de services de 16%. Parmi les activités qui portent la croissance, Didier Lejeune cite le stockage (+34% de croissance avec Netapp sur la période), les services managés d’impression (+24%), la visioconférence (+80%), les logiciels (+15% sur un périmètre qui frise les 100 M€). SCC enregistre également une très forte croissance sur les produits HP (+25%).

La seconde partie de l’exercice s’annonce en revanche plus incertaine. « Le mois d’octobre a été très bon et on dispose d’une assez bonne vision sur le trimestre en cours, commente Didier Lejeune. Mais je reste prudent pour la suite compte tenu des incertitudes liées à la situation économique et à la dette ».

Une prudence qui se manifeste notamment dans les recrutements. Après avoir créé une quarantaine de postes au cours des derniers mois, notamment pour ses business units Convergence ou services d’impression, SCC devrait rester à effectif stable (soit 2.400 personnes) jusqu’à la fin de l’exercice « à moins de signer de nouveaux contrats importants ».

Pour autant, le dga de SCC France ne décèle à ce stade aucun signe avant-coureur de ralentissement. « Les clients continuent de refondre leurs infrastructures pour mieux administrer leur parc informatique et réduire leurs coûts. Certains projets sont vraiment challengés et doivent présenter des retours sur investissements toujours plus courts. Mais si l’on commence à entendre parler de restrictions de budget, notamment dans le secteur bancaire, on ne voit rien venir ».