L’exercice 2009 a consacré la montée en puissance de l’activité édition de ce spécialiste des infrastructures mobiles professionnelles. Pour accélérer son développement, il mise sur la croissance externe.

L’édition de logiciels représente désormais 30% des facturations d’Ibelem, soit 800.000 de chiffre d’affaires. Surtout, cela s’avère être une activité rentable. Benoît Lemaire, dirigeant-fondateur de cet intégrateur de solutions mobiles créé en 2001, pourrait se satisfaire de ce bilan moins de trois ans après avoir entrepris ce virage stratégique vers l’édition de logiciels. Mais cela ne lui suffit pas. Son ambition c’est de développer l’application qui fera de sa société un acteur incontournable dans le domaine de la mobilité.

De ce futur blockbuster, il détient déjà plusieurs briques qu’il commercialise sous forme de produits indépendants. Dernier en date : PushManager Suite, mis sur le marché en novembre dernier, qu’il présente comme une console unique de gestion et de déploiement du push mail sur des flottes de terminaux mobiles hétérogènes. Une offre qui permet de déployer les fonctionnalités de messagerie par SMS, et d’en superviser le fonctionnement et la sécurité sur la plupart des terminaux du marché (iPhone, Blackberry, Nokia, Windows, Palm et Android).

Cette offre, qui vient d’être adoptée par deux grands comptes, vient compléter un catalogue déjà constitué de trois produits, dont Nomadio, un dialer intelligent pour PC portable, qui permet de se connecter au VPN de l’entreprise sans se préoccuper du type de connexion. Un produit pour lequel Ibelem revendique plus de 4700 licences vendues.

Mais son produit phare, une console centrale de gestion des flottes nomades, fruit de la convergence de toute sa gamme, ne sortira que dans deux ans. En attendant, Ibelem mise sur la croissance externe pour accélérer la croissance de son chiffre d’affaires, accroître sa visibilité et s’implanter à l’international. A la tête de 1,6 M€ de liquidités, il étudie actuellement plusieurs dossiers, dont au moins un devrait aboutir avant la fin de l’année. Pour autant, Benoît Lemaire table sur une croissance organique supérieure à 40%, sur l’exercice en cours.