Alors qu’Orange est sur la sellette pour la panne de son réseau mobile et que son ancien PDG Didier Lombard ainsi que l’ex-DRH Olivier Barberot et l’ex-directeur général Pierre-Louis Wenès sont mis en 

examen pour harcèlement moral, France Télécom-Orange publie les résultats de son 5ème baromètre social. Un baromètre qui, comme le dit l’opérateur « confirme l’apaisement de l’entreprise ».

Résultant d’un sondage semestriel réalisé par l’institut CSA auprès de 4.000 salariés, cet indicateur démontre en effet une amélioration très sensible de la qualité de vie au travail. Un avis qui semble partagé par toutes les catégories de salariés.

Ils sont ainsi près de 50% aujourd’hui (contre 28% en octobre 2010) à affirmer que les conditions de vie au travail sont meilleures chez France Télécom que dans les autres entreprises, tandis que 87% la considèrent meilleure ou identique (contre 79% en octobre 2010) qu’auparavant. En revanche, le pourcentage de salariés qui estiment qu’elle est plus mauvaise a été divisé par 4 depuis octobre 2010, passant de 16% à 4%.

La note moyenne attribuée par les employés permettant d’évaluer cette qualité de vie atteint aujourd’hui 7/10 (contre 6,2 en octobre 2010). Selon le CSA, cette note serait supérieure à la moyenne de celle de l’ensemble des actifs en France. De plus, le pourcentage de salariés donnant une note supérieure à 8 atteindrait 43%, contre 35% en décembre 2010.

Tout n’est cependant pas parfait, loin s’en faut. La marge de manœuvre des managers, le parcours professionnel, notamment en termes d’équité des augmentations et de promotions font ainsi partie des points à améliorer.

« Nous sommes convaincus que cette amélioration du climat social a contribué à la bonne résistance de notre performance économique en France, au premier trimestre de cette année, dans un contexte particulièrement difficile. Ceci nous conforte dans notre conviction qu’il ne peut y avoir de performance économique durable sans performance sociale », écrite en préambule de l’étude Stéphane Richard.

Un avis que ne partageait apparemment pas son prédécesseur.