Keyrus a franchi au cours du premier semestre le cap des 100 millions d’euros de chiffre d’affaires.

L’intégrateur a en effet enregistré des rentrées de 100,3 millions d’euros, en progression de 22,3% par rapport au premier semestre 2014.

Cette forte progression est le résultat d’une croissance principalement organique (+16,9%) tirée par les activités Grands Comptes (+ 28,7% en données publiées et +21,0% à périmètre et taux de change constants), tandis que les activités Mid-Market voient leur chiffre d’affaires progresser plus lentement (+5,7%).

Le résultat opérationnel courant du segment Grands Comptes, qui s’établit à 1.1 million d’euros, est en légère progression par rapport à celui de l’exercice 2014. Les effets favorables de la forte augmentation de l’activité sont toutefois compensés par des investissements auxquels s’ajoutent des coûts de structuration d’activités sur certains marchés (Canada, Chine, Royaume-Uni).

Le résultat opérationnel courant du segment Mid-Market s’établit à 1.9 million d’euros, en progression de 36,7% sur un an. Cette performance s’appuie notamment sur un bon niveau de chiffre d’affaires services (porté notamment par la nouvelle réglementation DSN – Déclaration Sociale Nominative). et sur les revenus récurrents qui compensent le ralentissement des ventes de licences.

Le résultat opérationnel du semestre s’élève à 2,5 millions d’euros contre 1,9 million d’euros un an auparavant, soit une progression de 32,0%.

Le résultat net part du groupe de 1,7 million d’euros intègre un résultat financier stable de -0,3 million d’euros et une charge d’impôt de 0,8 million d’euros

La dette nette s’élève à 21,8 millions d’euros au 30 juin 2015 contre 17,6 millions d’euros au 31 décembre 2014 et 23,9 millions d’euros à fin juin 2014. Comme l’année dernière, le groupe voit sa dette nette augmenter sur le premier semestre mais de manière moins importante que sur l’exercice précédent (+4,2 millions d’euros, à comparer à +8,5 millions d’euros au premier semestre 2014), principalement du fait d’un besoin en fonds de roulement plus important résultant de la forte croissance de l’activité et de la saisonnalité.