A peine le fabricant taïwanais a-t-il signé un accord de distribution avec Misco qu’il récidive en nouant un nouveau partenariat, cette fois avec l’intégrateur télécoms Global Concept. Et ce n’est pas fini.

 

Neuf mois après son apparition sur le marché français, le fabricant de matériel de télécommunications taïwanais continue à recruter des partenaires. « Nous n’avons pas l’intention de multiplier les grossistes ni de prendre pied dans le retail ou l’e-commerce », avertit cependant Fabrice Jard, directeur du développement.

Dès son arrivée dans l’Hexagone, Draytek avait signé des accords de distribution avec Tech Data et Edox. Aujourd’hui il poursuit sa politique de distribution exclusivement indirecte en nouant des liens avec le cataloguiste Misco et l’intégrateur Global Concept. « Misco c’est la déclinaison sur le marché français d’un contrat cadre européen. Global Concept c’est autre chose. Aujourd’hui nous nous orientons clairement vers le marché de l’hospitality, c’est pourquoi nous souhaitons qu’un acteur vraiment orienté vers la téléphonie nous accompagne pour la distribution de nos produits. »


Plusieurs contrats seraient actuellement en négociation, notamment avec un groupement de revendeurs et avec « un autre cataloguiste européen ». Pour boucler la boucle, le fabricant recherche activement un spécialiste de la sécurité. « Le plus petit de nos modems intègre déjà de la sécurité. C’est plus qu’une simple box et moins qu’un firewall », explique Fabrice Jard.

 

Aujourd’hui le catalogue français de Draytek compte une soixantaines de références orientées vers le marché professionnel. « Nous avons de très bonnes retombées, surtout auprès des gens qui nous connaissaient lorsque nous fabriquions des produits pour des marques françaises sans usines. Ils savent qu’un VPN construit il y a 15 ans dialogue sans problème avec un VPN Draytek d’aujourd’hui. Tous les mois nous voyons aussi apparaître de nouveaux revendeurs qui achètent un produit. Avec un bon suivi commercial nous pensons les faire adhérer un peu plus à nos solutions.»