La SSII poursuit sur sa lancée de 2007 au premier trimestre 2008 en annonçant une croissance de 42% de ses facturations. Son effectif devrait encore s’étoffer de 500 personnes au cours de l’année.

 

 

À l’issue de son premier trimestre 2008, la SSII spécialisée dans le conseil et le déploiement d’infrastructures informatiques maintient ses objectifs de revenus et de recrutements pour l’exercice. Devoteam vient ainsi de publier un chiffre d’affaires trimestriel de 110,4 M€ en croissance de 42%. Le taux de profitabilité s’établit 8,4% en baisse de 0,4 points par rapport à la même période de 2007 en raison d’un jour de facturation en moins. "À nombre de nombre de jours équivalent, notre marge d’exploitation aurait progressé de 0,6 points à 9,4%, indique Stanislas de Bentzmann, co-président de la société. La croissance organique s’accélère par rapport à l’année dernière en passant de 15% à environ 20%. Le turn over s’établit à 18%.

"Malgré les désordres macro-économiques nettement perceptibles, nous n’avons pas connu d’effet de ralentissement au cours du premier trimestre, précise Stanislas de Bentzmann. Mieux : selon ce dernier, la dynamique devrait rester forte pour la suite de l’exercice. Le deuxième semestre devrait être impacté par ces désordres mais sans remettre en cause les prévisions de croissance formulées à l’issue de la publication des comptes de l’exercice 2007. Ainsi, la société maintient ses prévisions de chiffre d’affaires à 430 M€ (contre 370 M€ en 2007) et de rentabilité à environ 9%.

Dans cette perspective, Devoteam confirme son objectif de 650 embauches nettes sur l’exercice, ce qui, compte tenu des 150 recrutements qui ont été réalisés au cours du premier trimestre, suppose pour la société d’attirer 500 collaborateurs supplémentaires d’ici à la fin de l’année. L’effectif atteindra alors les 4600 personnes. Stanislas de Bentzmann ne cache pas que la pénurie de compétences est patent. Mais cela a un avantage: cela permet de maintenir les prix. Tous les métiers de la SSII sont touchés par les difficultés de recrutement. Mais c’est dans le domaine de la sécurité et de la virtualisation que les expertises semblent les plus difficiles à trouver.