La firme de Cupertino réalise le meilleur trimestre de son histoire, boosté par les ventes d’Ipad et d’iPhone. Une performance qui remet sur le devant de la scène la succession éventuelle de Steve Jobs.

 

« Stupéfiant ! », a déclaré le directeur financier d’Apple, Peter Oppenheimer, commentant les résultats trimestriels de la société. Le chiffre d’affaires a en effet progressé de 82% en un an pour atteindre 28,57 milliards de dollars tandis que le bénéfice net a bondi de 125% à 7,31 milliards, soit 7,79 dollars par action. Ce qui est loin des 5,85 dollars attendus par les analystes.

Si la firme à la pomme bat ainsi tous ses records, c’est à l’iPhone 4 et à l’iPad 2 qu’elle le doit, le premier, avec 20,34 millions d’exemplaires écoulés, voit ses ventes grimper de 142%. le second fait encore mieux avec un saut de 183% et 9,25 millions d’unités arrachées. De leur côté, les ventes de Mac ont progressé de 14% pour atteindre 3,95 millions d’exemplaires vendus. Une progression qui, soit dit en passant, pourrait s’accélérer dans les prochains mois, l’OS X Lion et ses 250 améliorations annoncées faisant aujourd’hui sa rentrée.

Seul fausse note dans ce concert de chiffres, l’iPod dont les ventes reculent de 20% à 7,54 millions d’unités. Enfin, iTunes a généré un chiffre d’affaires de 3,8 milliards de dollars, en hausse de 36%.

Pour le trimestre en cours, la firme de Cupertino table prudemment sur un chiffre d’affaires de 25 milliards de dollars et un bénéfice par action de 5,50 dollars.

Steve Jobs, qui n’assistait pas à la présentation des résultats, a publié un communiqué pour se féliciter qu’Apple ait réalisé le meilleur trimestre de son histoire. Sans doute un prétexte pour affirmer qu’il est toujours là. Ce qui n’empêche pas les supputations sur son retour éventuel à la société d’aller bon train. Le Wall Street Journal affirme ainsi qu’en marge de la séance certains membres du conseil d’administration ont évoqué sa succession et que des discussions informelles à ce sujet ont eu lieu avec le responsable d’une entreprise technologique de premier plan.