La filiale d’Orange spécialisée dans la cybersécurité veut embaucher environ 800 professionnel·le·s en Europe cette année, soit autant que l’an dernier. Elle a déployé une plateforme de recrutement commune à l’ensemble de ses campus cyber en France, Belgique, Danemark, Allemagne, Pays Bas, Norvège, Suède, Royaume-Uni et Suisse.

Les profils recherchés sont des analystes, architectes, ingénieur·e·s, consultant·e·s, ou encore « hackers éthiques », débutant·e·s ou confirmé·e·s (Bac+5, écoles d‘ingénieurs et de commerce, universités et IAE, formations en nouvelles technologies et/ou informatique, cycles d’alternance).

Les postes concernés sont liés à l’anticipation, l’identification, la protection, la détection et la réponse à la menace cyber.

« Notre ambition est de construire la plus grande communauté d’experts cyber en Europe. C’est un défi de taille, dans un contexte de pénurie que nous connaissons tous (…) Nous avons plongé dans un monde ultra-numérisé dont les avantages évidents – ne boudons pas notre plaisir ! – ne doivent pas nous faire oublier les réels dangers qu’il comporte également », déclare Hugues Foulon, le directeur général d’Orange Cyberdefense, dans un communiqué.

L’organisation annonce vouloir augmenter la proportion de femmes en son sein car  « elles comptent pour 25% des nouvelles recrues ».

Orange Cyberdefense rappelle avoir acquis quatre nouvelles entreprises en quatre ans en Europe. La filiale a clôturé son dernier exercice avec une croissance de 14%, pour un chiffre d’affaires de 977 millions d’euros. Ses revenus ont été multipliés par cinq en huit ans. Elle compte 3.000 salarié·e·s à présent.