En prenant la tête du groupe Sfeir – 200 collaborateurs répartis sur trois sites à Paris à Strasbourg et au Luxembourg – Pierre Dalmaz a voulu « créer un esprit start-up et entrepreneurial » au sein de la vénérable société de services.

 

« Mon objectif : redonner ses lettres de noblesse au métier. Je veux travailler avec des passionnés, des engagés, et fédérer des gens dynamiques et charismatiques. Je veux une nouvelle génération de consultants. Des consultants, des développeurs-artisans, qui soient compétents technologiquement et fonctionnellement, tout en étant d’excellents communicants, capables de porter un projet », explique le PDG sur le site de l’entreprise. Un beau programme, encore faut-il dénicher ces jeunes talents.

Pour les attirer tout en augmentant la visibilité de la société, il fallait une campagne de communication décalée, se démarquant de celles de la concurrence. Un choix pleinement assuré avec 42ème étage, la Web série qui n’hésite pas à épingler les travers des autres SSII. Il s’agit de petits sketches, façon « Caméra café », de moins de 2 minutes mettant en scène un jeune ingénieur tout juste recruté, manipulé par un DRH paternaliste et un commercial aussi roublard que cynique. Tout ce petit monde se croise dans un ascenseur évoluant entre le rez-de chaussée et le 42ème étage, siège de la SSII. Sous l’angle de la comédie et de l’absurde, la série traite ainsi de sujets de fond tels que l’inter-contrat, la falsification de CV ou encore l’extrême mobilité bien souvent imposée aux ingénieurs.

« Travailler dans une SSII c’est avant tout être respecté et être reconnu comme un expert… surtout chez nous », explique dans le premier épisode, le DRH à la (future) jeune recrue. Des propos démentis par ses agissements.

Un petit bijou que ce premier épisode qui se termine par un « Besoin de considération ? Rencontrons-nous », balancé par Sfeir.

Sfeir, précisons-le, hébergé par la tour Vendôme à Suresnes. Au 42ème étage ?