Le tribunal de commerce vient d’ouvrir une procédure de redressement judiciaire à l’encontre de la filiale téléphonie et réseaux du groupe Arcan. Fournisseurs et salariés s’interrogent sur l’avenir du groupe.


SRP, la filiale télécoms (téléphonie sur IP, câblage et réseaux) du groupe Arcan fait l’objet d’une procédure de redressement judiciaire depuis le 8 juillet. Cette activité était issue du rachat de l’installateur SRP en 2011. Elle s’était étoffée au début de l’année avec le rachat à la barre du tribunal de son homologue lyonnais AP2C, portant son effectif à une cinquantaine de personnes (soit le quart de l’effectif du groupe) et son chiffre d’affaires annuel à environ 7 M€.

C’est précisémment l’acquisition d’AP2C qui a, semble-t-il, précipité la chute de SRP, la société ayant eu à faire face à des décalages de facturation sur d’importants contrats dont l’exécution avait déjà démarré. En déclarant sa filiale en cessation de paiements, le groupe espère aboutir à une solution de reprise mais, selon des sources internes, la liquidation sera difficile à éviter. Une audience doit ce tenir ce mardi 30 juillet en fin de matinée pour statuer sur son sort.

Avec cette défaillance, c’est tout le groupe qui est ébranlé. Celui-ci aurait déjà frôlé la catastrophe en février-mars, accumulant les impayés et les retards de paiement de salaires. Aujourd’hui, fournisseurs et salariés s’interrogent plus que jamais sur l’avenir du groupe. Seule issue pour sortir la tête de l’eau : procéder à une importante recapitalisation. Des investisseurs seraient sur les rangs mais rien n’a filtré pour l’instant, la direction restant mutique.

Edit. du 30/07/2013 : Selon une source interne, le tribunal a décidé aujourd’hui de placer SRP en liquidation.