Plus de 80% des entreprises mondiales auraient un projet ou un programme de virtualisation en cours ou dans les cartons mais à peine 25% des serveurs seront virtualisés lorsque s’achèvera l’année estime Gartner.

De nombreux responsables IT auraient déjà virtualisés leurs serveurs x86, ce qui ne les empêcherait pas d’avoir des ambitions beaucoup plus grandes.

La virtualisation est une véritable révolution pour les SI, qui modifie la manière de gérer, d’acheter, de déployer, de prévoir et de réaliser estime le cabinet. « Elle pilote l’efficience technologique sous tous les angles. Le design des data centers, la mise à jour des plateformes, la modernisation des applications et des infrastructures sont impactés tout comme le sont les moyens de production traditionnels, les infrastructures de service et le cloud computing », estime Philip Dawson, un des responsables de la recherche chez Gartner qui reconnaît cependant que cette révolution nécessite des investissements assez coûteux.

Selon lui la prochaine grande étape de la virtualisation consistera a automatiser les ressources et la gestion des infrastructures virtualisées.

Un marché dans lequel se sont déjà engouffrés VMware, Citrix et bien sûr Microsoft, sans oublier Novell, Red Hat et consorts.