Ainsi que l’annonçait le New York Times le 19 janvier, Cisco présentera la semaine prochaine les détails d’un serveur lame connu pour le moment sous le nom de code de Calfornia. Il s’agit pour le fabricant de proposer un système capable de gérer automatiquement les machines virtuelles et leurs applications à travers les serveurs d’un datacenter.
Le constructeur sort ainsi de son rôle de simple fournisseur de switches et de solutions réseaux pour entrer de plain pied dans le monde de la virtualisation. Une ambition qu’il a d’ailleurs annoncée dès 2004 et que l’achat de startups comme Nuova et Andiamo Systems ainsi que des investissements dans Qumranet, VirtualLogix et VMWare lui a permis d’assouvir.
Il est vrai qu’il ne pouvait plus rester immobile face à la montée en puissance de la virtualisation dans les datacenters, sans quoi il risquait d’être privé d’une partie non négligeable de ses revenus.