1200 € par année d’ancienneté avec un minimum de 4000 € par salarié licencié. C’est ce qu’a accepté de lâcher la direction de Surcouf pour mettre fin à la grève qui a perturbé pendant cinq semaines les activités de l’enseigne spécialisée informatique.

Ces conditions ont été avalisées par un vote du Comité Central d’Etablissement le 7 mai dernier lequel a abouti à une reprise du travail progressive des grévistes dans les jours qui ont suivi. Seule une vingtaine de salariés résistait encore le mercredi 12 mai avant de rendre les armes.

Les quelque 175 personnes concernées par ce plan de licenciement massif – décidé, rappelons-le, suite au refus des intéressés d’accepter une réduction de leur rémunération – devraient quitter l’entreprise dans le courant du mois de juin. Ces départs devraient être compensés pour une grande part par des embauches.