SQLI affiche pour son premier trimestre 2012 un chiffre d’affaires de 40,9 millions d’euros, en retrait de 6% par rapport aux 43,6 millions d’euros générés durant la même période de 2011.

 

La fermeture des bureaux au Canada, la rationalisation des implantations commerciales au Maroc et au Benelux, la cession de SQLI Méditerranée ont entraîné un repli de plus de 2% du chiffre d’affaires mais, affirme un communiqué de la SSII, contribuent à la diminution des coûts de structure. La pression sur les prix, qui se traduit par une baisse de 3% sur un an du taux journalier moyen (476 euros), expliquerait également ce recul.

Si les activités autour de l’ingénierie, coeur de métier du groupe, connaissent des performances satisfaisantes grâce notamment à leur positionnement sur les grands comptes et à l’intégration croissante des nouvelles technologies dans les entreprises, il n’en va pas de même pour l’intégration SAP et l’agence Web, dont les activités sont qualifiées de décevantes. «  Cela justifie pleinement les mesures de réorganisation interne annoncées en mars et engagées actuellement », précise le document. Le groupe souhaite notamment renforcer l’approche marketing de son offre e-business en s’appuyant sur les expertises de Wax Interactive ! (Belgique) et de eClaps (France), deux sociétés acquises récemment, ainsi que sur l’accord de collaboration avec Digimind.

SQLI comptait au 31 mars 1.833 collaborateurs contre 1.825 au 31 décembre dernier. Un effectif qui devrait permettre « de préparer la montée en puissance commerciale anticipée au cours des prochains trimestres ». L’optimisme est donc de rigueur. Du moins sur le papier.