Fin en queue de poisson pour le spécialiste aixois de la vidéosurveillance IP et du contrôle biométrique. En redressement judiciaire depuis le 10 octobre, SafeTIC faisait l’objet d’une offre de reprise de Butler Capital Partners.

Celui-ci proposait de reprendre 92 salariés sur les quelque 230 que comptait la société, avait expliqué le PDG Patrick Fornas au cours d’une conférence téléphonique le 7 février.

Une offre repoussée par le tribunal de commerce d’Aix-en-Provence qui a prononcé la liquidation judiciaire de la société le 13 février dernier. Une décision surprenante, eut égard au nombre d’emplois que cette offre permettait de sauver. Mais qui s’explique par une énorme bévue juridique de la part du repreneur.

Alors qu’à l’issue de son offre de reprise initiale du 16 janvier, le trinunal lui demandait d’améliorer sa proposition (notamment financière), Butler capital a présenté une offre modifiée moins disante par rapport à la première. Ce qui est rédibitoire au sens de la loi.

Butler proposait initialement 180.000 € pour les activités et les titres (dont ceux de CD Consulting, la filiale propriétaire du DOC, et ceux des filiales étrangères), la reprise de 133 salariés, et 4,3 M€ en apport de financement. Dans un second temps, le fonds d’investissements a certes amélioré son offre financière (près de 1,9 M€ pour SafeTIC et ses filiales) mais a revu à 92 le nombre de salariés repris.

Les 250 salariés restant en France vont donc être licenciés. Les filiales étrangères, qui emploient environ 500 salariés, continuent pour l’instant leur activité et restent en vente.