Après une troisième journée d’action qui s’est déroulée le 11 avril dernier, les grévistes d’Astek Sud-Est à Sophia Antipolis avaient décidé d’octroyer à la direction un délai de réflexion. Après plus d’un mois de silence, celle-ci vient de réagir. Mais pas comme le syndicat Solidaires Informatique, qui regroupe les syndicats SUD et Solidaires des secteurs de l’informatique, de l’électronique et du conseil, et les salariés l’entendaient. Les dirigeants de l’établissement viennent en effet de convoquer deux représentants du personnel, dont le secrétaire du CE, à un entretien préalable à licenciement le 27 mai. « Les salarié(e)s ne se laisseront pas impressionner ! Leurs représentant(e)s non plus ! La mobilisation reprendra bientôt de plus belle à Astek Sud-Est », promet le syndicat dans un tract.

Les salariés reprochent notamment à la direction le blocage des salaires, la multiplication des heures supplémentaires non payées, les recours abusif à la clause de mobilité, les affectations sans rapport avec les compétences des salariés, ou encore une politique de formation inexistante.

Avec environ 750 personnes, Astek Sud-Est est considéré comme le second employeur de la technopôle de Sophia-Antipolis.