Netgem a failli se retrouver dans le rouge. L’exercice 2014 s’est en effet clôturé par une baisse de 10% du chiffre d’affaires à 72,5 millions d’euros et, surtout par une plongée de 99% du bénéfice net à 0,1 million d’euros.

Ces résultats ont été fortement impactés par l’arrêt du déploiement par Telstra de la T-Box et par les coûts de restructuration engagés par le groupe en réaction à cette situation. Les investissements liés à la livraison de la solution EE TV en Grande Bretagne et l’acquisition de Videofutur ont également pesé sur l’exercice.

La capacité d’autofinancement du groupe a atteint 1,5 million d’euros en 2014.

L’augmentation du besoin en fonds de roulement de 5,9 millions d’euros est imputée par le groupe à la dégradation des conditions de paiement de certains opérateurs télécoms. Après impôts, l’activité aura consommé 4,9 millions d’euros de trésorerie sur l’exercice.

Après déduction des investissements, de la distribution de dividendes (6,0 millions d’euros), des décaissements liés aux achats d’actions propres et des produits financiers des placements de la trésorerie disponible, la trésorerie du groupe atteint 40,7 millions d’euros, soit une baisse de 14 millions d’euros sur l’année.

Pour l’exercice en cours, Netgem entend  bénéficier des efforts de rationalisation entrepris en 2014, dont en particulier le déménagement du siège social dans un immeuble moins coûteux, ainsi que sur le bon accueil de son offre EE TV au Royaume-Uni.

Le groupe estime par ailleurs disposer des moyens financiers et humains nécessaires pour poursuivre son développement et ses investissements en R&D.

Sur le premier trimestre, clos le 31 mars, la baisse du chiffre d’affaires a été ramenée à 2%, dégageant ainsi 18,9 millions d’euros. Le développement des nouveaux clients a permis de compenser l’arrêt des livraisons de la T-Box en Australie.