Nous avons voulu prendre la température du secteur des TIC breton auprès de Cédric Williamson, chargé de mission à la MEITO. Apparemment la crise n’a pas provoqué de poussée de fièvre dramatique.

Channelnews : Avez-vous mis en place des mesures spécifiques pour permettre aux PME de surmonter la crise ?


Cedric Williamson : Pas vraiment. Nous n’avons pas eu besoin de monter de programme spécifique car du côté des PME oeuvrant dans les TIC cela va plutôt bien. Bien entendu, il y un petit tassement des carnets de commandes, mais nos adhérents sont généralement prudents. Ils ont réduit leurs recours à l’intérim pur surmonter la crise. Cela dit, bien que ce soit un peu mou, il y a pas mal de projets en cours. On sent une certaine nervosité, une attente agacée. Il faut que les projets démarrent.


A ce propos, que pensez-vous de la fin de crise annoncée ?


Cedric Williamson : On sent que c’est un peu moins mou depuis le début de l’année. Le secteur des TIC est très diversifié en Bretagne. Les entreprises de la région ont toujours besoin d’électronique et de développements informatiques. La logique a repris ses droits. Nous sommes d’ailleurs un peu surpris par la bonne tenue du secteur. Il y a eu quelques défaillances, mais pas de vrai drame.

Financée par la Région Bretagne et plusieurs collectivités bretonnes, la MEITO (Mission pour l’Electronique, l’Informatique, et les Télécommunications de l’Ouest) a pour mission de développer les synergies, d’apporter un soutien au secteur des TIC et de promouvoir ce dernier auprès des entreprises locales. Elle compte plus de 250 adhérents, essentiellement en Bretagne. Elle dispose par ailleurs d’une base de données recensant plus de 1.400 entreprises du secteur.