C’est le Financial Times qui nous l’apprend : un certain malaise règne à Cambridge, la ville universitaire britannique, par ailleurs siège de 11 entreprises valorisées chacune plus d’un milliard de dollars.

Parmi-celles-ci on trouve Autonomy, suspectée d’avoir trafiqué ses comptes pour mieux se vendre à HP, comme on le sait.

Un scandale qui rejaillit sur la communauté, bien que la plupart des entreprises du cru s’en défendent. Certains reconnaissent cependant que cette affaire pourrait rendre plus compliquées les relations avec les business angels, très présents dans le secteur. Ils constatent que les objectifs de rentabilité de ces derniers sont peu compatibles avec le secteur du logiciel, qui nécessite de longs cycles de développement.

La ville, qui compte un peu plus de 100.000 habitants, est également en compétition avec le cluster technologique d’East London, siège de nombreuses start-up, pour le statut de premier pôle technologique de Grande-Bretagne. Une question d’honneur donc.