C’est un nouveau pan de l’activité de Kodak qui tombe. L’ancien géant de la photographie vient d’annoncer l’abandon des imprimantes à jet d’encre pour le grand public afin de se concentrer sur la 

fourniteure de services d’impression aux entreprises. La firme de Rochester poursuivra cependant la vente de cartouches d’encre au consommateur.

Précédemment, elle avait arrêté la production de ses appareils photo numériques, caméscopes et cadres photos numériques.

Arrivé à la tête de Kodak en 2003, Antonio Perez avait fait de l’imprimante grand public la pierre angulaire de sa stratégie. Le marché en a décidé autrement, précipitant l’entreprise plus que centenaire dans l’abîme financier.

Protégé depuis le mois de janvier par le chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, Kodak a déjà supprimé 2.700 postes cette année. Un nouveau plan de 1.000 suppressions supplémentaires est en cours, auquel il faudra désormais ajouter 200 noms provenant de la nouvelle division abandonnée.

La société, qui compte également sur la vente d’actifs et de brevets pour se renflouer, espère retrouver l’équilibre avant la fin du premier semestre 2013 et rembourser ses créanciers.