Le cloud et l’offshore sont à l’origine de 360 nouvelles suppressions de postes au sein de Global Technology Services (GTS), l’entité d’IBM France qui propose de l’outsourcing, du support et de la maintenance, ainsi que des services d’infrastructures. Ce sont ces derniers qui sont particulièrement touchés aujourd’hui. L’annonce en a été faite le 23 mars par la direction lors d’un CCE. Ces départs devraient se faire dans un premier temps sur base du volontariat.
Ces suppressions étaient dans l’air depuis quelque temps. L’UNSA , syndicat majoritaire dans l’entreprise, évoquait il y a quelques jours le départ de 300 à 500 personnes. De son côté, la CFDT parlait de près de 400 postes supprimés. Les deux syndicats avaient vu juste. Ils craignent aujourd’hui que les départs volontaires ne s’accompagnent de licenciements secs, compte tenu du nombre de postes à supprimer et des profils visés. Ils avertissent qu’ils seront vigilants sur ce point.
Il s’agit du 5ème PSE chez Big Blue en France depuis 2012. Plus de 1.500 personnes auraient ainsi quitté la société depuis cette date. La filiale emploie aujourd’hui moins de 7.000 personnes contre plus de 26.000 à la fin des années 90.
L’Hexagone n’est pas le seul pays touché. La Belgique, l’Italie, le Royaume-Uni et l’Allemagne paient également leur tribut dans la cadre d’une vaste plan social à l’échelle du groupe.