Le chiffre est officiel depuis ce matin : la contribution de la France aux 27.000 suppressions d’emploi annoncées par HP au niveau mondial sera de 520 postes. Soit environ 10% de l’effectif total (en comptabilisant l’effectif des filiales non touchées par ce plan). Ces suppressions d’emplois se feront par départ volontaire dans le cadre d’un dispositif de retraite anticipée et s’étaleront sur 2013 et 2014. La direction s’est engagée à ce qu’il n’y ait aucun départ forcé.

Seront touchées les deux entités principales de HP en en France, à savoir HPF, où sont logées les activités commerciales et les services, et HPCCF, le centre d’expertise mondial. La procédure de consultation des instances représentatives proprement dite ne devrait démarrer qu’en septembre après la négociation d’un accord de méthode.

Ces suppressions de postes seront toutefois en partie compensées par l’embauche de 210 jeunes, a promis la direction de HP. L’impact net sur l’emploi serait donc plutôt de 310 suppressions d’emploi sur trois ans. Son objectif affiché est de rajeunir la pyramide des âges au sein du groupe. 

Le dispositif de retraite anticipée imaginé par HP sera à priori réservé aux plus de 56 ans. L’entreprise en a décompté environ 600 en interne. Mais il paraît peu probable à ce stade qu’elle parvienne à son quota de volontaires en les recrutant exclusivement parmi cette population. Tout dépendra de l’attractivité des conditions (notamment du nombre de trimestres pris en charge) et des critères d’éligibilité retenus (on parle déjà de restrictions pour les personnes positionnées sur des activités en croissance).