Les dirigeants de HP poussent apparemment pour que la division PC devienne une société indépendante. Auquel cas, son actuel patron, Todd Bradley, pourrait en être nommé président, et l’activité tablettes relancée.


Toujours très critiqué pour avoir annoncé son intention de se débarrasser de sa division PC, HP multiplie les prises de paroles pour rassurer actionnaires, clients, fournisseurs et salariés. « Notre préférence va au scénario du spin-off (essaimage) en vue de faire de la division PC une société indépendante, a ainsi expliqué lundi un porte-parole de HP, cité par Reuters. Ce serait, selon nos hypothèses de travail la meilleure solution tant pour les actionnaires, que pour les clients et les salariés. Toutefois, il nous reste encore à mener à bien le processus d’évaluation et à étudier en détail les dis-synergies avant de valider cette hypothèse. »

Actuellement en tournée en Asie, le patron de la division PC, Todd Bradley, a précisé dans une interview accordée à Reuters que cette hypothèse était la meilleure possible pour les actionnaires, notamment du point de vue fiscal, et qu’en tant que société indépendante, la PSG agirait au mieux des intérêts de ses actionnaires.

La vente à un concurrent comme Acer ou Lenovo « n’est pas une alternative souhaitable », a-t-il précisé, arguant que les rachats de Gateway et de la division PC d’IBM n’avaient pas nécessairement été couronnés de succès. Il a même laissé entendre que HP pourrait ressusciter sa tablette, soulignant que ce segment de marché était pertinent pour le fabricant d’ordinateurs indépendant qu’il souhaite incarner.

Rappelant que le conseil d’administration de HP se réunirait en décembre pour décider de la conduite à tenir, Todd Bradley s’est posé en candidat naturel à la présidence de la nouvelle société dans le cas où le spin-off se ferait (solution la plus probable).