Avec un chiffre d’affaires de 209,3 millions d’euros, Gfi enregistre une croissance de 8,7% sur l’ensemble du troisième trimestre dont 6,1% de croissance organique.

La progression est particulièrement soutenue à l’international qui engrange un chiffre d’affaires de 31,4 millions d’euros. Comparé aux 27,2 millions d’euros enregistrés un an auparavant, cela représente une hausse de 15,5%, dont 12,4% en organique.

L’Europe du Sud, qui génère 11,0% du chiffre d’affaires, affiche une croissance organique de 22,4% au cours de la période. En revanche, l’Europe du Nord – qui pèse 2,8% des revenus –  connaît une période difficile avec une baisse de 8,9% de son chiffre d’affaires.

La France, qui génère plus des trois quarts du chiffre d’affaires voit ce dernier progresser de 7,6% à 177,9 millions d’euros, dont 12,4% en organique. L’activité a été soutenue, particulièrement en termes d’activités Infrastructures & logicielles et Solutions aux entreprises. Le taux journalier moyen progresse sur un an de 12 euros. Le taux d’activité est quant à lui globalement stable avec un bon niveau en matière d’Infrastructures services et des niveaux plus faibles pour les activités Conseil et Application services.

Au 30 septembre, Gfi comptabilisait dans l’Hexagone un effectif productif de 7.863 personnes..

Au cours du trimestre, la société a fait l’acquisition de l’éditeur et intégrateur Business document. Celui-ci réalise un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros en France et à l’international. L’effectif compte une cinquantaine de personnes, dont plus de 25% en R&D. Business Document est consolidé dans les comptes du groupe depuis le 1er septembre 2015.  Cette acquisition devrait contribuer à atteindre à moyen terme un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros dans le secteur du logiciel estime l’ESN.

Au cours du trimestre, cette dernière a signé un nouveau contrat de crédit syndiqué suite à la conversion de l’Oceane intervenue fin juillet. Celui-ci s’élève à 82,6 millions d’euros dont 60,0 millions d’euros de nouvelles ressources pour financer des acquisitions, le reste étant affecté à solder l’ancien crédit. Ce contrat autorise par ailleurs Gfi à procéder à de nouvelles émissions d’EuroPP à concurrence de 80 millions d’euros.

Pour l’ensemble de l’exercice 2015, la société indique sans plus de précisions qu’il s’attend à une amélioration de sa profitabilité.