class= » alignleft size-full wp-image-26966″ style= »margin: 6px; float: left; » alt= »rideau_de_fer2″ src= »https://www.channelnews.fr:8080/wp-content/uploads/2009/08/rideau_de_fer2.jpg » width= »75″ height= »75″ width= »75″ height= »75″ / de l’information est repartie de plus belle au mois de septembre. L’assureur crédit Euler Hermes a ainsi comptabilisé 122 nouvelles défaillances le mois dernier, soit 27 de plus qu’au mois d’août (+28%) et 44 de plus qu’en septembre 2008 (+56%).

Sur douze mois glissants (d’octobre 2008 à septembre 2009 comparé à la même période de l’année précédente), la hausse des défaillances atteint donc 18,3%. Un taux désormais proche de celui enregistré au niveau national, tous secteurs confondus (+21,4%). Ce taux atteint même 20,2% si l’on considère uniquement les sociétés de négoce IT (et 17,4% pour les sociétés de services). Parmi les défaillances notables intervenues en septembre, on peut signaler la mise en procédure de sauvegarde de Neyrial Grand Est. Celle-ci n’affecte toutefois pas sa maison mère, la SSII RFI Informatique (Groupe Yoni).

À noter que cette flambée des défaillances constatée en septembre est plutôt à relier au niveau d’activité enregistré au mois de juin, c’est-à-dire juste avant le rebond perçu durant l’été par une partie des entreprises du secteur. En effet, il s’écoule en moyenne trois mois entre le moment où une société rencontre ses premières difficultés sérieuses de paiement et le déclenchement effectif d’une procédure.

Est-ce à dire pour autant que les chiffres vont s’améliorer en octobre ? Probablement que non, comme l’admet Didier Moizo, conseiller sectoriel IT à la direction des études économiques d’Euler Hermes, dans la mesure où les périodes de reprises ont tendance paradoxalement à engendrer des tensions supplémentaires sur des trésoreries déjà affaiblies par la crise. D’autant que, si la production semble sur la voix de la reprise, les investissements restent eux au point mort selon les enquêtes de l’assureur-crédit.

 

Si le nombre de défaillances au cours des trois prochains mois devait se maintenir au niveau de celui constaté au cours du dernier trimestre 2008, la hausse des défaillances serait contenue sous la barre des 11% pour l’ensemble de l’année.