En quelques semaines, Quadria dit avoir rédigé pour 1,5 M€ de devis cumulés autour de son offre cloud. Pour l’instant, il ne s’agit que de business potentiel. Mais Quadria espère bien transformer rapidement 20% de ce « pipe » en commandes fermes.

 

Un taux de transformation modeste comparé aux 30% que le revendeur atteint sur les projets d’infrastructures classiques. Mais si cette hypothèse prudente se vérifiait, ce serait déjà un succès pour Gilles Perrot, directeur général délégué de Quadria, qui reconnaît que l’engouement est supérieur à ses attentes.

Le cloud Quadria est opérationnel depuis avril. Mais sa commercialisation n’a réellement démarré que depuis les retours des congés d’été. Et encore, son accord d’exclusivité avec Dell n’a pas encore été totalement activé. Cet accord prévoit que le cloud Quadria soit proposé par l’ensemble de la force commerciale de Dell. Les quelque 70 télévendeurs de ce dernier sont encore en formation. Ils ne démarreront la commercialisation qu’en novembre.

Quant à ses ingénieurs commerciaux terrain, ils ne sont que quatre (sur plusieurs dizaines potentiels) à avoir démarré. Mais le résultat est déjà là : ils remontent à eux seuls 5 à 10 projets par semaine. Quant tous les téléacteurs et les ingénieurs commerciaux terrains seront opérationnels, le volant d’affaires générées devrait être très significatif.

Pour traiter ce flux de projets, le revendeur n’a pas lésiné. Pas moins de six commerciaux répartis sur toute la France se consacrent ainsi exclusivement à cette activité. Une équipe à laquelle s’joute autant de techniciens, eux aussi entièrement dédiés. Quadria s’est fixé comme objectif de générer 6 M€ de facturations dès la première année.

A fin septembre, Quadria revendiquait déjà plus d’une dizaine de projets signés, dont le SDIS 84. « Des dossiers qui tirent vers le haut, selon Gilles Perrot, y compris vers le CAC 40 ».