L’opérateur WiMAX connaît une forte croissance sur les territoires mal desservis par l’ADSL. Il brûle de s’attaquer également à la couverture des zones urbaines mais doit attendre pour cela une décision réglementaire.

 

Plus de 600 commandes par mois émanant de particuliers ou d’entreprises. C’est ce qu’enregistre actuellement l’opérateur WiMax Altitude Telecom dans les treize régions où il dispose d’une licence d’opérateur. Un chiffre supérieur à ses attentes. La solution hertzienne WiMax proposée par Altitude Telecom permet en effet de couvrir rapidement et à moindre coût Dans les régions non desservies par l’ADSL. Fort de ce succès, l’opérateur alternatif veut accélérer ses ventes d’abonnements. Il prévoit pour cela de doubler d’ici à la fin de l’année le nombre de ses stations de bases pour passer de 300 à 600 stations.

Pour autant, si la technologie s’impose dans les zones difficiles d’accès, c’est d’abord aux zones urbaines (ou « noires ») qu’elle était initialement destinée, pour s’adresser aux populations mobiles et nomades. Des contraintes réglementaires n’autorisent pas encore le déploiement de la technologie à grande échelle, mais pourraient l’être dès septembre prochain. Une batterie de tests est en cours pour valider la solution avant la commercialisation. « C’est une étape clé, indique Fabrice Ballard, directeur général chez Altitude Infrastructures.

Ce sera le vrai décollage du WiMAX en France ». Car le Wi-MAX permettra en effet à un utilisateur nomade de se déplacer dans un rayon de plusieurs kilomètres tout en restant connecté à Internet. La solution ultime, la mobilité totale, permettrait, quant à elle, de rester connecté quelle que soit la zone de transit, comme c’est le cas pour les téléphones portables. Mais il faudra affronter pour cela les détenteurs d’une licence UMTS qui se réservent ce pré carré…