La jeune société de services enregistre une forte demande sur l’offre Microsoft Online Services. Cette seule activité suffirait à doubler ses facturations cette année s’il n’était pas si difficile de recruter.

Lancée il y a neuf mois seulement, l’offre « Microsoft Online Services » (MOS) connaît une très forte progression au sein de la société de conseil Ai3. Sur cette seule solution, l’entreprise recrute actuellement au rythme de deux personnes par mois. La société pourrait ainsi embaucher 20 personnes d’ici à la fin de l’année, portant son effectif à 40 salariés. Mais, « malgré un fort potentiel de croissance, nous avons du mal à trouver les spécialistes dont nous avons besoin », indique Serge Jacinto, son directeur général.

La société recherche des personnes justifiant de 3 à 5 ans d’expérience minimum, disposant de compétences à la fois sur sur Sharepoint, SQL server, l’offre de communication, et bien sûr .Net. Déçu par son dernier salon les jeudis.com sur lequel il n’a rencontré aucun candidat, Serge Jacinto mise dorénavant d’avantage sur le système de cooptation et les réseaux sociaux pour trouver les oiseaux rares.


Intervenant chez les grands groupes et les grosses PME françaises, la société de conseil indique qu’un quart de sa quarantaine de clients (issus des secteurs de la banque, de la pharmacie, du luxe et du retail) est passé sur MOS depuis juin 2009. Une dizaine d’autres projets serait en cours de réflexion et la quasi totalité de ses clients se montreraient intéressés.

Ai3 intervient dans 5 domaines, l’architecture logicielle, le travail collaboratif, la communication unifiée, le décisionnel, et les applications métier. Ces 5 domaines sont déclinés en mode SaaS via l’offre MOS. Sharepoint représente sa principale source de revenus (60%). Le décisionnel pèse 20% et MOS seulement 10%.

Jeune société créée en janvier 2008, Ai3 a obtenu sa certification Gold en 12 mois au lieu des 18 à 24 mois habituellement requis. Malgré la crise, l’entreprise a su s’installer dans le paysage IT en tenant un discours centré sur les usages. L’entreprise met ainsi en avant la sous-exploitation des ressources logicielles. « Dans le meilleur des cas, la plupart des sociétés n’utilisent que 50% du potentiel des outils informatiques, poursuit Serge Jacinto, ce qui obère sensiblement la rentabilité des investissements ».