Cette semaine se déroulent à Nantes les 8èmes Journées Réseaux et Systèmes consacrées au monde de l’université et de la recherche. Probable bénéficiaire du futur grand emprunt, ce dernier attire les exposants.

Organisées tous les deux ans, à l‘initiative du Réseau National de télécommunications pour la Technologie, l‘Enseignement et la Recherche (RENATER), de l‘Unité Réseaux du CNRS (UREC), du Comité Réseau des Universités (CRU) et la DSI de l’INRIA., les Journées Réseaux et Systèmes (JRES) réunissent depuis 1995 dans une grande ville universitaire un public motivé d’ingénieurs et de techniciens de l’enseignement supérieur et de la recherche assoiffé d’y découvrir les dernières évolutions du monde des réseaux.

Pour cette 8ème édition, qui se déroule jusqu’au 5 décembre au Palais des Congrès de Nantes, les organisateurs ont choisi de mettre l’accent sur les standards européens et nationaux d’interopérabilité ainsi que sur les problématiques des réseaux informatiques et systèmes d’information dans le cadre des projets d’établissements d’enseignement.

Cela n’empêchera pas le programme très dense – près de 150 présentations et conférences – d’aborder aussi bien des thèmes très spécialisés tels que la nature des impacts organisationnels et techniques d’un nœud de grille dans un laboratoire du CNRS que des sujets nettement plus abordables tels que le cloud computing, Alfresco ou encore la sous-traitance informatique.

Bien sûr, une telle manifestation ne peut pas de faire sans la présence d’un certain nombre d’exposants. Il faut croire que leur participation est plutôt fructueuse puisqu’ils sont cette fois plus de 60 à faire acte de présence dans les allées du palais nantais. A côté de l’inévitable Microsoft, se presseront cette année des constructeurs informatiques (Apple, Dell, HP..), des équipementiers (Cisco, Allied Telesis, Alcatel-Lucent…), des intégrateurs (Axians, Interdata, Telindus… ), des SSII (Logica), des opérateurs (Orange), des distributeurs (Pact Informatique) sans oublier des spécialistes de la sécurité (Netasq, Websense..). Comme on le voit, le monde universitaire est l’objet de toutes les attentions. Il est vrai qu’une partie non négligeable du futur grand emprunt national devrait lui être réservée. Ceci explique dons sans doute cela.