Olivier LarribeAvec sa salle virtuelle d’échange de documents destinés aux opérations financières, SQLI se lance dans les services en ligne. Olivier Larribe, directeur du développement Solutions SaaS, nous explique tout.

 


Channelnews : C’est la première offre que vous proposez en mode SaaS. Pourquoi ce choix ?

Olivier Larribe : Le SaaS est un sujet qui va bouleverser les habitudes des éditeurs. Nous avons donc jugé utile de l’expérimenter avec une application que nous avons développée depuis bientôt 5 ans et que nous commercialisons de façon plus classique. Il est plus facile de mettre au point le SaaS avec un produit dont on a la maîtrise.

La dataroom est une solution très spécifique, un produit de niche.

Olivier Larribe : C’est une niche qui tend à s’élargir. La salle virtuelle est utilisée aussi bien par des notaires que par des sociétés de conseil, des assets managers, des directeurs administratifs et financiers. Bien entendu, ce n’est pas une offre grand public puisqu’elle est destinée à l’univers de la finance et du document sensible. On l’utilise pour les cessions d’actifs immobiliers, les fusions/acquisitions, les appels d’offres. Un vendeur d’actifs peut par exemple faire analyser les documents nécessaires à la transaction par les acquéreurs potentiels. Il n’a plus besoin de louer une chambre d’hôtel ou un espace sécurisé surveillé par un vigile pour transmettre ces documents. Il n’a plus besoin non plus de se déplacer. Il lui suffit de les mettre dans la dataroom, elles sont alors consultables 24h sur 24 et 7 jours sur 7.

La dataroom offre-t-elle d’autres services ?

Olivier Larribe : Assez peu puisque les besoins sont relativement simples. En dehors de la visualisation et l’échange de documents, elle permet de gérer les droits d’accès et possède quelques fonctions collaboratives. Les acquéreurs peuvent par exemple poser des questions par email et les stocker dans la dataroom. Il y aussi quelques outils statistiques qui permettent au vendeur de prendre la température, de savoir qui s’est connecté le plus souvent, qui a consulté certains documents ou a posé le plus de questions. Il peut ainsi évaluer l’intérêt des acquéreurs potentiels et dresser sa shortlist.

Quelle est la durée de vie d’une dataroom ? Combien de temps faut-il pour qu’elle soit mise en ligne ?

Olivier Larribe : Une opération dure généralement 3,6 ou 9 mois. Quand le process est terminé le contenu de la dataroom est figé sur un CD Rom qui est transmis à l’acquéreur final.

En général la mise en ligne se fait dans les 48 heures. Cependant, si les documents sont déjà numérisés, ce délai peut être réduit à 2 heures.

Peut on avoir un ordre de grandeur du coût du service ?

Olivier Larribe : Cela dépend du nombre de documents mis en ligne. Le coût est de 2.500 euros pour moins de 3.000 documents, d’un peu moins de 3.000 euros pour 3.000 à 5.000 documents etc. En fonction du nombre de projets, le prix va baisser. Nous proposons également le produit à la location pour 6,12 ou 24 mois pour un nombre illimité de projets. Une location de 12 mois revient par exemple à un peu plus de 3.000 euros par mois. Le ROI est certain puisqu’il n’y a plus de frais de déplacement, plus de location d’espace, que le client peut travailler quand il le désire sur des documents certifiés. Il est d’ailleurs totalement autonome. Il n’a plus besoin de notre intervention pour ajouter des documents ou des rubriques. On a beaucoup misé sur l’ergonomie. Le client dispose de 2 écrans pour traiter l’ensemble des process. S’il sait consulter sa messagerie, ouvrir un document word ou un PDF il sait utiliser notre application.

Comment est sécurisée la dataroom ?

Olivier Larribe : Par un login et un mot de passe généré par le système, lequel peut être changé. Le système génère également une URL personnalisée pour chaque client. L’architecture est HTTPS, ce qui interdit toute attaque de cette URL. Quant aux données, elles sont hébergées chez OVH, un hébergeur tiers de confiance.