Comme il fallait s’y attendre le lancement des Apple 5s et 5c ont déclenché dans la presse un lot de commentaires passionnés, les uns s’extasiant sur les nouveautés, les autres au contraire affichant une certaine déception. 

L’iPhone 5S, le nouveau vaisseau amiral de la marque à la pomme, apporte donc quelques innovations. Celle qui marquera les esprits est sans doute le détecteur d’empreintes digitales. Cela dit, Apple n’est pas le premier à lancer un portable équipé de ce système et chacun se rappellera sans doute le Pantech GI100 de 2004 (avec un système certes un peu compliqué, un chiffre étant associé à chaque doigt) ou l’Atrix de Motorola, apparu sur le marché en 2011. Or ce dernier n’a suscité qu’un maigre intérêt, même de la part de certains de nos confrères. Il est probable que ces derniers vont à présent s’émerveiller du dispositif. Précisons que le rival Samsung s’apprêterait lui aussi a lancer des smartphones équipés de ce système. Voilà qui risque de relancer la guerre des brevets entre les deux ennemis intimes.

Autre nouveauté : la puce A7 64 bits, qui améliore les performances. Reste à voir à l’usage quels sont les véritables avantages que l’on en retire en utilisation normale du smartphone. La firme à la pomme apporte toutefois trois améliorations très attendue à l’iPhone 5s. La première est la prise en compte de la plupart des réseaux LTE, dont ceux de l’Hexagone (seul celui de Bouygues, basé sur les fréquences 1800 MHz, est compatible avec l’iPhone 5 ancienne mouture). La seconde est l’autonomie de la batterie revue à la hausse, Apple annonçant jusqu’à 250 heures en veille. Enfin, la troisième est l’appareil photo numérique doté d’un capteur de 8 megapixels plus large et de deux flash, ce qui devrait améliorer les photos prises dans l’obscurité.

Les prises de vue en rafale, le slow motion (ralentissement d’une séquence vidéo) et l’amélioration de l’interface réussiront peut-être a hisser le smartphone au niveau du Nokia 920/925, mais probablement pas à celui du 808 Pureview ou du Lumia 1020. A vérifier toutefois à l’usage.

En revanche, l’appareil n’embarque toujours pas le NFC.

Vraies et fausses améliorations valent ici leur pesant d’or. Pour s’offrir l’iPhone 5s sans abonnement  il faudra en effet dépenser 699, 799 ou 899 euros avec respectivement 16, 32 ou 64 Go de mémoire, ce qui met l’appareil au même prix qu’un ordinateur haut de gamme (le système de reconnaissance digitale montre ici son véritable intérêt).

Les (un peu) moins riches pourront se rabattre sur l’iPhone 5C couleur « lollipop », très proche de l’iPhone 5 (qui passe à la trappe). L’appareil est annoncé à 99 dollars avec abonnement de deux ans aux Etats-Unis. Il serait plus juste de dire à partir de 99 dollars, le prix le plus bas n’étant généralement accordé que pour un abonnement haut de gamme. Nu, il sera vendu chez nous au prix de 599 euros. Vous avez dit low cost ?