En présentant dans un communiqué les résultats du troisième trimestre clos le 30 avril, le président et CEO de Nutanix, Rajiv Ramaswami, s’est déclaré très satisfait de la « troisième surperformance consécutive de la société » qui a « démontré sa capacité à exécuter de manière cohérente ». Le chiffre d’affaires a grimpé de 8% en glissement annuel pour atteindre 344,5 millions de dollars. Ses revenus annualisés ont grimpé de 25% pour s’établir à 1,45 milliard de dollars. Sa marge brute GAAP a progressé de 110 points pour atteindre 78,4% tandis que ses dépenses d’exploitation GAAP ont baissé de 5% à 450,6 millions de dollars. « Nos dépenses disciplinées ont engendré des dépenses d’exploitation inférieures à nos prévisions », s’est félicité de son côté le directeur financier, Duston Williams.
Tout serait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes pandémiques. Pourtant le spécialiste de l’hyperconvergence a réduit ses effectifs a reconnu Rajiv Ramaswami lors du bilan trimestriel aux analystes. Il est vrai que la société a enregistré une perte nette de 123 millions de dollars. « L’efficacité représente une part importante de notre chemin vers la rentabilité », a indiqué le dirigeant. « Nous avons augmenté notre productivité concernant la mise sur le marché, grâce notamment à des dépenses de marketing numérique plus ciblées, a un effet de levier accru de nos partenaires distributeurs ainsi qu’à des effectifs optimisés en fonction des opportunités de marché dans les zones géographiques. Dans le cadre de ces efforts, nous avons récemment réduit nos effectifs mondiaux de 2,5% », a-t-il précisé devant nos confrères de CRN. Selon lui ces suppressions de postes généreront environ 50 millions de dollars d’économies annuelles.
Nutanix, qui revendique désormais 19.500 clients (dont 660 ajoutés au cours du trimestre) comptait environ 6.210 employés dans le monde au 31 janvier 2021. Une réduction de 2,5% de cet effectif signifie qu’environ 155 salariés de la firme de San José ont été licenciés depuis cette date. Le CEO a déclaré que ces licenciements concernaient principalement les régions où l’entreprise avait une «couverture excédentaire», ainsi que des marchés spécifiques. Il ajouté qu’il s’agissait aussi de faire de la place pour renouveler les ventes.