Syntec Numérique et Ernst & Young publient la deuxième édition du top 250 des éditeurs et créateurs de logiciels français. Un palmares qui fait apparaître une croissance de 12% des revenus du panel.


Réalisé sur la base d’une enquête par questionnaire menée auprès des acteurs français du logiciel déclarant ne pas être filiales d’un groupe étranger, ce top 250 a suscité les réponses de 408 sociétés, soit 40% de plus qu’en 2011. Le chiffre d’affaires de l’activité édition des sociétés étudiées a augmenté de 12 % entre 2010 et 2011. Les effectifs du panel ont augmenté de 15% en deux ans.

Les auteurs de l’étude insistent sur l’atomisation toujours très marquée du secteur avec, au côté de deux grands acteurs dépassant le milliard d’euros de chiffre d’affaires (Dassault Systèmes et Ubisoft) et d’une vingtaine au-dessus de la barre des 50 millions d’euros, une multitude de petits acteurs.

Le Saas progresse pour atteindre 8 % des revenus des éditeurs du panel l’an dernier, la source principale de leurs revenus restant les services à 43 %, les licences à 32 % et la maintenance à 14 %. L’étude montre également l’internationalisation du secteur : 23% de l’activité des éditeurs du panel est réalisée à l’export. Enfin, les éditeurs consacrent une part importante de leur chiffre d’affaires à la R&D (16%) en moyenne. 


Les résultats de cette études ont été annoncés à l’occasion d’une soirée qui s’est tenue lundi 24 septembre au cours de laquelle cinq éditeurs ont été récompensés pour leur performance : Dalet, remarqué pour sa solution de gestion de contenus éditoriaux radio-TV, Cedexis, qui fournit une cartographie en temps réel de l’état du trafic Internet dans le monde, Quantic Dream, un studio de jeux spécialisé dans performance capture, Bonitasoft, un spécialiste du BPM open source, et enfin Fittingbox, qui édite une solution d’essai virtuel de lunettes.


Top_250_editeurs_2012

 

Infographie_Top250

Méthodologie du Top 250 :

Top 250 est réalisé sur la base d’une enquête par questionnaire menée auprès des acteurs français du logiciel déclarant ne pas être filiales d’un groupe étranger sur l’exercice concerné. Les chiffres ont été communiqués par les entreprises. Le classement général est effectué sur la base du chiffre d’affaires correspondant à l’activité d’édition de logiciels.