La conquête du marché français se déroule idéalement pour le jeune éditeur de solutions de supervision belge. Devant le succès de sa première participation à IT Partners en mars dernier, l’éditeur s’était donné quelques mois pour transformer l’essai et concrétiser des partenariats avec les prestataires qui avaient manifesté un intérêt pour sa technologie durant le salon. Après six mois de terrain à la rencontre des équipes de ses futurs partenaires, le résultat est à la hauteur de ses espérances : l’éditeur a contractualisé avec une trentaine de partenaires qui l’ont d’ores et déjà fait rentrer chez 200 à 250 nouveaux clients. De nouveaux débouchés qui comptent déjà pour 30% de ses revenus.

Parmi les partenaires signés, Esia cite prioritairement Eurabis et ServeurCom, avec lesquels l’éditeur déclare avoir initié des partenariats particulièrement exemplaires. DLM Soft, Toolip, Niort Frères Communications, OGI ou A6 Landes font aussi partie des partenaires de la première heure. Et régulièrement de nouveaux partenaires viennent grossir les rangs de ce premier contingent. Leur point commun : la plupart sont des sociétés distribution et de services informatiques de proximité adressant une clientèle de TPME. Précisément le type de clientèle que cible l’éditeur avec son mini serveur de supervision Esia Unity qui remporte actuellement tous les suffrages.

Face à des concurrents tels que RG System ou PRTG Network Monitor, l’offre d’Esia est en effet plébiscitée pour sa simplicité d’intégration et d’usage ainsi que son ergonomie. « On essaye de se détacher du langage purement IT de façon à être compris de toutes les parties prenantes chez les clients et d’apporter à chacun les informations pertinentes dont il a besoin pour s’assurer que la chaine applicative est bien opérationnelle », commente Samy Eddial, responsable marketing et communication d’Esia.

Trois développeurs d’affaires travaillent désormais pour Esia en France, parmi lesquels Julien Maitre, l’ex-responsable des ventes indirectes de Global SP. Fort de ses premiers succès, Esia espère que le marché français comptera rapidement pour 70% de l’ensemble de ses revenus.