Le dernier institutionnel à posséder plus de 10% du capital, vient de publier une déclaration de franchissement de seuil à la baisse. Ares n’y voit pas un abandon mais une simple dilution.

 

Ares ne compte plus aucun institutionnel dépassant 10% de son capital. Le fonds d’investissements SPGP, qui détenait au 31 mars 2009, 14,1% du capital vient en effet d’annoncer dans une déclaration AMF avoir franchi à la baisse le seuil des 10% du capital le 19 août, suite à la vente d’environ 400.000 actions. À cette date, la société ne détenait plus que 2,24 millions d’actions, soit 8,87% du capital.


Certes, comme le fait remarquer William Belletti, directeur financier d’Ares, SPGP possédait à cette date le même nombre d’actions qu’avant l’augmentation de capital, ainsi que l’atteste le document de référence publié par la société le 29 avril. SPGP a donc simplement été dilué. Impossible de savoir pour l’heure si SPGP a continué à se défaire de ses actions depuis ou s’il s’en est tenu là.


Assya possède encore 3,4 millions de BSA à exercer

Ce délestage est intervenu moins d’un mois après que Assya Participations, le principal actionnaire d’Ares avec 23,8% du capital, ait lui aussi franchi à la baisse le seuil des 10% le 24 juillet. Là encore, William Belletti remarque que si Assya ne possède plus que 2,4 millions de titres, il lui en reste potentiellement 3,43 millions à créer via l’exercice de ses bons de souscription d’action. Ce qui le ferait remonter, s’il les souscrivait, à environ 23% du capital.


Toujours est-il que, sauf coup de théâtre, les petits porteurs seront largement majoritaires au capital de la société lors de l’assemblée générale de la société le 30 septembre prochain. Pour autant, cela ne devrait pas avoir d’incidence sur les décisions qui y seront prises, l’ordre du jour ne pouvant plus être modifié. Pour rappel, le PDG, Michel Berjamin, s’est également séparé d’une partie de ses actions avant l’été, ainsi que Bruno Leforestier, administrateur du groupe.