Alors que nos confrères, notamment de La Tribune, évoquent l’arrivée de l’ancien patron de SFR, Frank Esser, au conseil d’administration de Rentabiliweb, la direction de l’opérateur, planche sur un plan

d’adaptation de l’entreprise qui pourrait se traduire par des suppressions d’emplois. Tel est du moins l’avis des syndicats qui affirment avoir été avertis de l’installation d’un plan de sauvegarde de l’emploi avant la fin de l’année. La CFDT évoque le chiffre de 500 départs. De son côté, Geoffroy de Vienne, de la CFTC, a expliqué aux Echos qu’il s’agissait là d’une préparation des esprits. Selon lui SFR n’a pas besoin de tailler dans ses effectifs, la masse salariale ne représentant que 5% des coûts de l’entreprise. Pour le syndicaliste « le problème si situe plus sur la dynamique et le projet d’entreprise ».

Lors de la présentation des résultats au mois de février, le président du directoire de Vivendi (qui contrôle l’opérateur), Jean-Bernard Lévy, avait évoqué le départ de 200.000 clients ayant rejoint Free Mobile. Une hécatombe qui avait coûté son fauteuil à Frank Esser, en place depuis douze ans, qui sera remplacé le 1er août prochain par Michel Combes, l’actuel CEO de Vodafone Europe.

Ironie du sort ou plutôt du calendrier, ces bruits évoquant des suppressions de postes font surface quelques jours après que l’opérateur ait annoncé dans le cadre du projet Andromède la création avec Bull d’une société commune susceptible de créer 400 emplois.