SAP accélère son plan pour mettre fin à ses opérations en Russie. L’éditeur se dit convaincu « que les sanctions intergouvernementales coordonnées offrent le meilleur moyen de mettre fin à la guerre en Ukraine ». Après avoir stoppé début mars ses ventes en Russie et Biélorussie, il annonce « de nouvelles étapes vers une sortie ordonnée » de ses opérations.

Comme il l’avait annoncé le 25 mars, le géant allemand des logiciels d’entreprise est en train d’arrêter toutes ses opérations cloud en Russie. Les entreprises clientes restent naturellement propriétaires de leurs données. Celles non visées par des sanctions se voient par conséquent proposer trois choix : les supprimer, les recevoir par envoi ou les migrer vers un centre de données en dehors de la Russie. Dans ce dernier cas, SAP annonce qu’il ne renouvellera pas leur contrat à l’expiration de la période d’abonnement en cours.

Enfin, SAP annonce son intention de mettre fin au support à la maintenance des produits sur site dans le pays. « Nous évaluons plusieurs options pour exécuter cette décision, chacune d’entre elles nous permettant de continuer à honorer nos obligations envers les clients non sanctionnés. Il est également important de noter que, quelle que soit la décision de SAP, les clients existants en Russie utilisant un logiciel sur site pourront toujours utiliser leurs produits », précise l’éditeur.

SAP, qui emploie 1300 personnes en Russie, déclare vouloir se concentrer maintenant « sur la gestion responsable de l’impact sur ces employés ». Le plan de sortie devrait être finalisé dans les prochains mois. SAP opérait en Russie depuis plus de 30 ans mais son activité y restait relativement marginale. Selon l’agence Reuters, les activités en Russie, Biélorussie et en Ukraine ne comptent que pour 1,5% des revenus globaux de l’éditeur.