SAP a vu son chiffre d’affaires grimper de 16% au troisième trimestre, à 3,95 milliards d’euros. La vente de logiciels bondit de 17% à 1,03 milliard d’euros, le support progressant de son côté de 16% à 2,10

milliards d’euros.

Dans un contexte particulièrement morose, l’éditeur allemand tire son épingle du jeu dans toutes les régions du monde, particulièrement dans les Amériques et dans la zone Asie/Pacifique/Japon.

Les revenus provenant de SAP Hana atteignent 83 millions d’euros, ce qui pourrait déboucher sur des revenus annuels d’environ 320 millions d’euros. Les applications mobiles ont quant à elles dégagé 48 millions d’années, ce qui permet à SAP de tabler sur un revenu 2012 de 220 millions d’euros. De son côté le cloud est à l’origine de 63 millions d’euros, contre 4 millions d’euros un an plus tôt, grâce aux revenus provenant de SuccessFactors.

Malgré ces excellents résultats, le bénéfice opérationnel fond de 48% à 921 millions d’euros. En cause : les dépenses opérationnelles qui bondissent de 84% à 3,03 milliards d’euros, impactées par les charges imputables au litige qui oppose SAP à Oracle à propos de l’affaire TomorrowNow et par des effets de change liés à l’acquisition d’Ariba.

Le bénéfice net est quant à lui divisé par deux et ne représente plus que 618 millions d’euros, contre 1,25 milliard d’euros un an plus tôt. Soit 0,52 euro par action, à comparer au 1,05 euro de 2011.

Pour l’ensemble de l’année la société table sur un bénéfice opérationnel (non IFRS) se situant entre 5,05 et 5,25 milliards d’euros, y compris le chiffre d’affaire provenant d’Ariba dont l’achat a été finalisé en début de mois, contre 4,71 milliards d’euros en 2011.