En redressement judiciaire, Avenir Telecom, dont la période d’observation a été renouvelée le 25 janvier par le tribunal de commerce de Marseille pour une période de 6 mois (jusqu’au 4 juillet), publie ses résultats non certifiés du 1er semestre de l’exercice 2016-2017 (période du 1er avril au 30 septembre 2016).

Le groupe marseillais, qui a abandonné la distribution directe en France et en Europe de l’Ouest à travers ses boutiques Integrity, s’est recentré sur la conception et la distribution via des partenaires, de mobiles et d’accessoires (chargeurs, cartes mémoires, coques, écrans de protection…) sous la marque Energizer dans le monde entier (hors Amérique du Nord) et sur la distribution en Europe, Moyen-Orient, Asie et Pacifique des mobiles Yezz. Il indique dans un communiqué qu’il recueille les premiers effets positifs de cette réorganisation qui lui a permis de réduire très fortement ses effectifs (549 collaborateurs à fin septembre 2016 contre 1.271 un an plus tôt) et ses charges.

Très logiquement, le chiffre d’affaires chute, passant en un an de 52,8 millions d’euros à 25,9 millions d’euros. Ce repli mécanique s’accompagne d’une réduction de la perte nette qui atteignait au 30 septembre 2,3 millions d’euros, contre 11,3 millions d’euros un an plus tôt. La dette financière nette du groupe s’élevait à la fin du semestre à 29,5 millions d’euros, dont 30,5 millions d’euros de dettes financières et 1,1 million d’euros de trésorerie nette de découverts bancaires, pour des fonds propres de -45,2 millions d’euros. A cette date, Avenir Telecom disposait par ailleurs de 2,5 millions d’euros de lignes de crédit non utilisées.

Le groupe indique qu’il se consacre désormais à la préparation d’un plan de continuation et va, avec ses partenaires opérationnels et financiers, mettre en adéquation ses engagements avec sa nouvelle capacité financière.