Pour Michael Dell l’affaire est entendue : si le marché du PC plonge ce n’est pas à cause des tablettes. D’ailleurs, comme il l’a précisé lors d’une conférence à Bangalore  (Inde du Sud), les PC se vendent plus

 

que les tablettes, ces dernières n’étant que des terminaux « additionnels ».
« En d’autres mots, si j’ai une tablette je ne me débarrasse pas pour autant de mon smartphone. Si j’ai un smartphone je ne me débarrasse pas non plus de mon PC », a-t-il expliqué, rapporte Reuters.
La patron du troisième constructeur mondial de PC n’en poursuivra pas moins sa route sur les chemins de la diversification, bien loin de la fabrication des ordinateurs et des tablettes.
Il est vrai qu’il a connu quelques déboires au cours du troisième trimestre 2011 au cours duquel il s’est fait déloger de la deuxième place du classement par Lenovo, son chiffre d’affaires affichant par ailleurs une baisse de 6%.
Le Texan ne cache pas son ambition de devenir un acteur important des services et du cloud computing, secteurs  bien plus prometteurs, en faisant quelques acquisitions majeures ou non.
« Vous allez nous percevoir comme un acquéreur en série utilisant son solide cash flow pour améliorer sa croissance et étendre notre capacité de développement », a-t-il averti.

L’année 2012 s’annonce formidable.